Coralie Bujold : pleins feux sur la médaillée d'or du Québec de l'EFC de mai 2025

Myckaël Charbonneau

Le 8 août 2025, Coralie Bujold apprenait que sa performance à l’Examen final commun (EFC), le meilleur résultat au Québec, lui méritait une médaille d’or.

Elle a accepté de nous parler de son cheminement et de ses astuces pour réussir l’EFC!

 

 

 

Quelques questions pour en savoir plus sur Coralie

Ta réaction en apprenant que tu avais remporté la médaille d’or?

C’est une amie qui a été la première à me texter pour me dire que j’avais remporté la médaille d’or, mais je ne la croyais pas. Quelques instants après, j’ai reçu l’appel de l’Ordre. J’étais bouche bée!

Pourquoi as-tu décidé de devenir CPA? Quel a été ton déclic?

Quand j’étais petite, les gens autour de moi me disaient que j'allais un jour devenir comptable. Moi, je voulais devenir avocate! Je disais donc que j’allais être comptable et avocate. 

Depuis que j’étudie pour devenir CPA, je retrouve dans la fiscalité le meilleur de ces deux mondes. J’aime l’idée de pouvoir faire une différence dans le milieu des affaires et d’accompagner les entreprises. 

Qu'est-ce que tu aimes le plus de tes études en comptabilité?

J'ai beaucoup aimé le côté analytique de la comptabilité et aussi comprendre des concepts qui peuvent aider plein de gens au quotidien. J'ai aussi fait partie du comité CPA de l’Université du Québec en Outaouais, ça a beaucoup enrichi ma formation.

Tu as participé aux Jeux du commerce en 2025 et remporté la deuxième place avec ton équipe! Peux-tu nous parler un peu de cette expérience? 

Nous avions fait les Jeux du commerce en 2024 avec le cas de fiscalité, mais nous n’avions pas réussi à nous hisser sur le podium. Ce n’était pas grave, mais on s’était dit, un peu à la blague, qu’on allait y retourner pour se retrouver cette fois sur le podium!

Durant tout  l'automne, nous nous sommes préparées. On faisait des pratiques en équipe , on avait un professeur qui nous aidait à nous préparer; ça a vraiment été une période enrichissante. Rendues aux Jeux du commerce, nous avons fait notre présentation et nous sommes ressorties de là vraiment très, très fières. Finalement, nous nous sommes classées au deuxième rang. On l’avait enfin, notre podium!

Selon  toi, quel est le rôle des CPA dans notre société?

Les CPA jouent un rôle polyvalent : ils et elles sont là pour aider les entreprises et portent le chapeau qui convient le mieux à leur clientèle, que ce soit pour les soutenir dans une décision d’affaires importante ou encore pour les guider dans leur croissance.

Qu’aimerais-tu dire aux CPA en devenir au sujet du cheminement vers le titre?

Que c'est un beau parcours rempli de merveilleuses personnes prêtes à nous épauler. Je dirais également qu’il faut faire confiance au processus. Même si on peut parfois avoir l’impression qu’on ne sera jamais prêt ou prête à affronter l’EFC, la formation nous offre tout ce qu’il faut pour y arriver. Il faut juste investir le temps et les efforts nécessaires pour cheminer dans ce processus.

Les astuces de Coralie pour réussir l’EFC

As-tu des astuces pour une séance d’étude efficace ou pour la préparation à l’EFC?

Le truc que j'ai le plus utilisé quand j’avais moins de motivation était de faire 50 minutes d'étude, suivies de 10 minutes de pause. J’alternais comme ça durant toute la séance d’étude. Durant ma pause, je faisais des casse-têtes ou de la peinture, n’importe quoi qui me permettait de me divertir sans briser ma concentration. Je ne touchais pas à mon téléphone.

Avais-tu une routine matinale lors des 3 jours de l’EFC?

En route vers le centre d’examen, je parlais à ma mère qui m’accompagnait dans l’auto, mais à 10 minutes d’arriver au centre d’examen, je mettais mes écouteurs, puis j'écoutais des chansons motivantes pour me mettre en mode guerrière. 

Avec des amis, on avait aussi convenu d’arriver un peu plus tôt pour s’installer et ressortir de la salle avant l’examen pour jaser et faire tomber un peu le stress en parlant de tout, sauf l’EFC.

Une phrase que tu te répétais pendant l’EFC?

Quand je me mettais à stresser, je prenais une grande respiration et je me disais que si je me sentais comme ça, je n’étais probablement pas la seule dans toute cette grande salle.

Un ami m’avait aussi dit que l’EFC avait tendance à déclencher un bon stress, celui qui permet de se souvenir de choses qu’on aurait oubliées autrement. J’essayais donc de puiser dans ce bon stress et de me concentrer sur les bonnes choses qu’il m’apportait durant l’examen.  

La plupart des candidats et candidates voient parfois l’EFC comme une montagne presque insurmontable. Que voudrais-tu leur dire au sujet de l’examen pour les encourager?

Avec la formation et toute la préparation qu’on fait, l’EFC, c’est juste le dernier pas à franchir pour atteindre le sommet de la montagne.  

* Information valide au moment de l'entrevue

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