Le 7 janvier, François D’Anjou apprenait qu’il a obtenu le meilleur résultat au Québec lors de l’EFC de septembre 2019. Jeune professionnel réfléchi, il a accueilli la nouvelle avec calme et aplomb, même s’il a été surpris.
Pragmatique, il se tourne déjà vers les possibilités qu’une telle réalisation ne manquera pas de lui offrir.
Portrait d’un futur CPA inspirant
Pourquoi devenir CPA?
« Parce que c’est une manière d’allier mes deux passions : l’administration et les TI. J’ai rapidement compris que le titre de CPA me permettrait d’avoir une bonne versatilité dans le milieu des affaires et de travailler dans n’importe quel domaine, y compris les technologies. Éventuellement, j’aimerais me spécialiser en gestion des risques et développer mon expertise en matière d’audit TI et de contrôles automatisés. »
L’accomplissement dont vous êtes le plus fier
« D’avoir eu la chance de participer à des compétitions académiques durant mes études comme l’Omnium financier et les Jeux du Commerce. Ces événements représentent un moment intense et unique où on a l’occasion de mettre nos compétences à l’épreuve avec une équipe tissée serrée. On se sent comme dans une bulle, c’est très motivant. »
Une personne qui vous inspire particulièrement
« En fait, ce n’est pas une personne, mais un groupe de personnes. Il s’agit de mon groupe d’étude pour l’EFC. Ce sont vraiment des personnes motivantes et allumées qui m’inspirent par leur détermination. Le coach qui m’a accompagné dans mon cheminement est aussi une grande source d’inspiration. Il a vraiment su m’aider à me préparer à affronter toutes les situations qui se dressent sur mon chemin. »
Un fait cocasse à votre sujet
« C’est peut-être à cause des lunchs que tout le monde trimbalait au primaire, mais j’ai vraiment une grosse aversion envers le pâté chinois depuis que je suis petit. » Clairement, dans le cas de notre médaillé, « steak, blé d’Inde, patates » n’est pas la recette du succès!
Qu’aimeriez-vous dire aux futurs CPA?
« Le plus important, c’est de persévérer. La constance est la clé du succès. Être présent mentalement et organisé en tout temps vaut plus que de faire des coups d’éclat une fois de temps en temps. »
Trucs et astuces pour se préparer à l’EFC
Comment vous êtes-vous préparé à l’EFC?
« Avec mon groupe d’étude, nous avons fait de 7 à 8 études de cas par semaine au début de l’été. Pouvoir discuter en groupe des cas aide beaucoup à comprendre en profondeur. Vers la fin de l’été, je me suis concentré davantage sur les aspects théoriques pour terminer ma préparation. »
La séance d’étude idéale
« Le meilleur truc pour moi, c’était de simuler les conditions de l’examen, de faire les études de cas dans le même contexte. Par exemple, je mettais mes bouchons et je m’isolais pour travailler sur le même portable que j’ai utilisé lors de l’EFC. Pour la théorie, je me laissais un peu plus de liberté et j’allais souvent étudier ailleurs ou même dehors. »
Se récompenser après une séance d’étude
« Habituellement, durant une séance, je suivais la même routine : un cas, des exercices, puis la correction. Après, je me donnais le droit d’aller faire des activités avec des amis pour m’aérer le cerveau et décompresser. »
Une citation inspirante pour guider son étude
« À l’université, le médaillé d’or du Québec de l’EFC de 2016 était venu nous faire une présentation pour nous inspirer et il avait tout à fait raison. Il disait qu’il faut voir les études de cas comme des outils de développement professionnel et non une corvée, même si on n’en voit pas l’utilité tout de suite. Elles permettent de nous préparer pour notre carrière. L’examen n’est pas la finalité. »
Le déjeuner parfait
« Pour me motiver à me lever pour étudier, je me faisais souvent un gros déjeuner. Ça me donnait envie de sortir du lit! Trois œufs avec un peu de sauce piquante, deux toasts et, bien sûr, un café. »
Apprendre à s’écouter et profiter du moment présent
« Pour favoriser une étude efficace, il faut trouver la méthode qui fonctionne pour soi d’abord. Aller à son rythme et, surtout, profiter de ce moment unique. C’est difficile, mais en rétrospective, il ne nous sera plus jamais donné de vivre en groupe une période intense comme celle-là avec un même objectif aussi marquant. Il faut voir cela comme une expérience qui a ses bons côtés. »
Qu’avez-vous fait la veille du premier jour de l’EFC?
« Je m’étais préparé une compilation des apprentissages que j’ai tirés de chacun des cas étudiés durant l’été. J’ai donc relu ce document plusieurs fois pour me souvenir de tous les pièges et les points importants. Ensuite, j’ai fait une longue marche. J’ai aussi suivi la routine de sommeil que j’avais mise en place depuis plusieurs jours. »
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